Thursday, September 29, 2005

The Evil vs. The Law

Ca y est! Enfin, c'est l'automne. C'est l'automne et il fait beau en plus. C'est une saison qui n'existe que dans le nord de l'Amérique, là-bas on l'appelle l'été indien. Mais c'était tout simplement le nôtre. Avec ta robe longue tu ressemblais à une aquarelle de Marie Laurencin. Et je me souviens, je me souviens très bien. Hum. Pardon. Je me souviens très bien que j'ai décidé d'aller m'inscrire à la bibliothèque municipale. Pour tout un tas de raisons inavouables.
Et donc, me voici dans les rues d’Alençon à la recherche de la bibliothèque. Normal.
C'est pas grand comme ville mais je suis pressé parce que j’ai encore des réflexes d’ancien parisien, alors pour gagner du temps je décide de demander à quelqu'un de me renseigner.
Et là, sous mes yeux, comme si c'était fait exprès, un flic en train de verbaliser une auto qui n'est pas la mienne.
"Bonjour monsieur, excusez moi de vous déranger dans votre travail.
- C'est votre auto?
- Ah non, comme je le disais quelques lignes plus haut. C'est juste pour un renseignement. Vous pouvez me dire où est la bibliothèque?
- Ah?! La bibliothèque?! Hem. La bibliothèque... Alors, une bi-bli-o-thè-queuh ?… »

La force de l'ordre se retourne, cherche sans doute des renforts, semble se dire que franchement c'est pas un boulot facile et que s'il avait su il aurait passé le concours des postes à la place.
Puis se retourne vers moi, visiblement très affecté, victime d’une forme rare de violence urbaine : la culture.

" C'est à dire que euh, ça doit être par là-bas... ou par là-bas... ou…"

Je lui fais mon nouveau regard. Le regard d'instit. Celui qui dit "Raymond, t'as pas bien appris ta leçon." En hochant légèrement la tête. Mais comme l’individu sus-mentionné est armé, je n’insiste pas et je reprends mon chemin.

Bon allez, je vais pas m'arrêter là, demain dans la série « mission impossible » je trouve un informaticien et je lui demande comment draguer une fille, ou plus difficile encore je trouve un prof et je lui demande de me parler du monde du travail.

Tous ensemble :
On ira, où tu voudras quand tu voudras
Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie, sera pareille à ce matin,
Aux couleurs de l'été indien


Autumn! Autumn at last, and the weather is great, the sun shines. There is a cheesy 70s French song "Indian Summer". One of the worst songs ever written but it's in my head, I can't help it. I was walking down the street, whistling the tune, looking for the public library. I like walking but I lived in Paris way too long and I still have some bad habits such as not wanting to waste time. So instead of looking for the library I decided to look for someone who would know where it is. And here I was kind of lucky, next to me was a cop busy writing a ticket for a car that was not mine.
"Excuse me sir...
- Is this your car?
- Well, no, it's not mine as I said above. I just have a question. Can you tell me where the library is?
- Ah?! The library?! Well, the library... the li-bra-ree...

The law turned around. Was he looking for support? Was he regretting he didn't chose to work as a mailman?
After a while, he turned back to me. He was shrinking. He was the last victim of a rare kind of urban violence: culture.

I gave him my new teacher look. This kind of look that says "Raymond, you did not learn your lesson." Shaking my head. Then I remembered the guy had a gun, so I walk away.

Mission: Impossible. Tomorrow I try something even more difficult than asking a cop where the library is: I find an computerist and I ask him how to chat a girl up; or even more difficult: I find a teacher and ask him what "work" is.

All together now:
(Yeah, I know, the lyrics are in German. There was no German on my blog yet, so... why not?)
Alles zuzamen:

Weißt du noch
wie es war voriges Jahr im Septemberwind?
Nie war ich so glücklich wie an diesem Morgen am Strand.
Es war herbst - und hier im alten Indianerland
nennt man das "Indian Summer".
Und du mit deiner sonnenbraunen Haut
in deinem weißen Kleid
sahst aus wie ein Aquarell von Marie Laurencin.
Wie lange ist das her? Ein Jahr
hundert Jahre -
oder eine ganze Ewigkeit?
 
Liebe mich wie damals im Septemberwind
 
warte nicht und komm
solang die schönen Tage noch sind.
Bleibe hier mit mir ein ganzes Leben lang
im Septemberwind hier am Strand.

Monday, September 26, 2005

Traveling Without Moving - The World in my Glass.

Je me demandais comment raconter le whisky live. D'autres, ailleurs, en parleront mieux que moi, je les laisse donc faire. Pour ma part, le whisky live, pour la deuxième année consécutive, ce fut beaucoup de plaisir.
Si je devais toutefois émettre une critique, disons que les stands ne sont pas prévus pour que s'y entassent une dizaine de personnes. Et que malheureusement, on y trouvait des bandes de couillons qui s'installaient aux stands comme au comptoir et qui empêchaient les plus civilisés, dont j'affecte de faire partie, de s'approcher. Ce bémol mis à part, la journée fut formidable. J'adore goûter des whiskies et en discuter avec les gens qui les "font" . J'adore prendre mon temps et passer la journée à faire ça. (Et, message perso, Jeff, si tu me lis, j'adore partager ce hobby avec toi :o)
Maintenant si je m'attarde sur le livret de dégustation que j'ai rempli durant le salon, je constate que les commentaires sont beaucoup plus littéraires au début. Et à mesure que mon taux d'éthilisme s'envole, mon verbiage se tarit. Et c'est peut-être pas un mal d'ailleurs. C'est vrai que je devrais peut-être recracher comme certains, mais je n'arrive pas à m'y résoudre, pas plus que je n'arrive à me résoudre à ajouter de l'eau. Chacun son truc. En tout cas ça ne m'empêche pas, même en fin de salon, de garder un avis que j'estime (oui, j'aime me congratuler), et les derniers verres se traduisent en terme de j'aime, j'aime pas.
Je tâcherai donc ici de dresser pour mémoire une liste chronologique des whiskies bus, accompagnés d'étoiles pour marquer l'intérêt que je leur porte. (0 c'est dégueu, ****** c'est merveilleux) On peut faire mieux, c'est jute une question de temps...

-Old Rip Van Winkle, 10 years: * (quel dommage que la famille Van Winkle ne soit pas venue en personne comme l'an dernier, histoire de trinquer, et quel dommage de ne pas avoir pu gouter le rye 15 ans!

- Blanton Straight from the Barrel, 66.9°: *

- Amrut, single malt indien!: ** (combien n'ont pas eu la curiosité de gouter?)

-Nikka 15 ans Yoichi: ****

- Nikka Miyagikyo 12 ans: ****

- Tomintoul 16 ans: 0

-Glencadam 15 ans: 0

- Benromach Traditional: **

- Benromach 21 ans, 43°: ****

- Benromach 25 ans: ****

- Benromach Cask Strenght, unchillfiltered, 58,6°: ******

- Laphroaig 1992 Cask Strenght, 59.5°: *****

- Caol Ila, Murray McDavid,11 ans , 46°: *

- Glendullan, Murray McDavid, Grenache Finish 46°: *

- Glen Garioch, Murray McDavid, Pinot Noir Finish, 46°: *

- Cooley, Murray McDavid, 46°: *

- Bruichladdish, Murray McDavid, CaskStrenght, 46°: ***

- Bruichladdish, Murray McDavid, Infinity, 55.6°: *****

- Rosebank 1989, Murray McDavid, 16 ans, 46°: **

A partir de là ça se complique sérieusement.

On a essayé 4 associations: 2 whisky chocolat, 2 whisky fromage, intéressant mais à revoir au calme... (des associations sympa avec du Laphroaig)
Puis la raison nous a manqué, on a remis ça mais mes notes sont pour le moins confuses:

- Bladnoch 14 ans: *

- Benriach 20 ans: je sais pas.

- Benriach Peated ou Heavily Peated, je sais plus: je sais pas et j'avais un train à prendre alors ça a été speed.

La suite, c'est une course folle en zig-zag pour rejoindre la gare Montparnasse et attraper un train que je croyais à 19h15, auquel cas je l'aurais raté à cause du gentil et insistant "monsieur Benriach", mais en fait j'avais mal lu, le train était à 19h35 alors je l'ai eu. Et j'ai dormi.


I was wondering how I could explain the whisky live paris. Others, somewhere else, will do it better than me anyways, so I won't do it. For me, this second whisky live was pure pleasure.
I juste slightly regret that some people can't behave and believe they are in a bar. They stand at the counter while polite people like me patiently wait to get a dram. Other than that it was a perfect day.
I love tasting whikies and talking with the people who "make" them. I love doing this all day long. And it's rather good to do this with a friend.
Now, when I look at my notes, the more I drink the less I comment, and at the end, it was merely a matter of like and dislike. I know I should taste and not drink but I can't help it, and I think it'd be a shame. So much for diluting... Anyways, here is my opinion about what I drank, in a chronological order. We started in the "exotic" lounge and later moved to scotland.
As for the comments, I just leave here some marks, from 0 which is disgusting to ****** which is another reason to live.

-Old Rip Van Winkle, 10 years: * (Mr Van Winkle, you really should have come have another drink with us! And I would have appreciated tasting you 15 years old rye!)

- Blanton Straight from the Barrel, 66.9°: *

- Amrut, single malt from India!: ** (I'm sure everybody tried)

-Nikka 15 ans Yoichi: ****

- Nikka Miyagikyo 12 ans: ****

- Tomintoul 16 ans: 0

-Glencadam 15 ans: 0

- Benromach Traditional: **

- Benromach 21 ans, 43°: ****

- Benromach 25 ans: ****

- Benromach Cask Strenght, unchillfiltered, 58,6°: ******

- Laphroaig 1992 Cask Strenght, 59.5°: *****

- Caol Ila, Murray McDavid,11 ans , 46°: *

- Glendullan, Murray McDavid, Grenache Finish 46°: *

- Glen Garioch, Murray McDavid, Pinot Noir Finish, 46°: *

- Cooley, Murray McDavid, 46°: *

- Bruichladdish, Murray McDavid, CaskStrenght, 46°: ***

- Bruichladdish, Murray McDavid, Infinity, 55.6°: *****

- Rosebank 1989, Murray McDavid, 16 ans, 46°: **

From then, everything is much more confusing.

We tried four alliances: 2 whisky and chocolate, 2 whisky and cheese (something rather interesting with Laphroaig) It will have to be tried again some other day.
Then, we lost our mind, we drank some more but I can barely read my notes:

- Bladnoch 14 ans: *

- Benriach 20 ans: I don't know.

- Benriach Peated ou Heavily Peated, I don't know: no idea, I had to catch a train so it was pretty fast.

What's next is a crazy kind of drunk run to reach the train station. I thought my train was at 1915, but then I would have missed it. It was at 1935, so I made it on time. I got in. I slept.

Sunday, September 25, 2005

Whisky Live Paris 2005

Si vous me cherchez ce weekend, vous pouvez me trouver
Je raconterai plus tard comment ça s'est passé.


You may be wondering what I'm gonna do today. Well, you can meet me there
I'll later try to give a full report of the day.

Thursday, September 22, 2005

Vivre en normandie, épisode 3

Au fait, voici une photo de l'endroit où je passe mes journées. Le batiment date de 1843 et l'iufm déménage l'an prochain pour des locaux nouveaux. Ce qui est dommage, ça fait un peu musée, c'est loin d'être désagréable. J'aime bien les vieux bâtiments.
Ce que la photo ne révèle pas c'est que derrière les murs, on est en pleine campagne, et c'est aussi le chant du coq du voisin quand on est en cours. C'est bêta mais j'aime bien moi.



By the way, here is a picture of the place where I spend my days. It was built in 1843 and the school will move to a new place next year. It's a shame, I like that it feels like being in a museum. I like old buildings, they have a different soul than modern ones. What the picture doesn't show is the countryside just behind the walls, or the neighbour's rooster singing. This is silly but I kinda like it.

Vive l'empereur!

En fin de compte Napoléon n'était pas un con puisqu'il a évité à la France de se retrouver en partie noyée sous les flots . Si ça c'est pas de la politique à long terme....

We can now prove that Napoleon was not a fool. He sold Louisiana for peanuts in 1803 because he knew it would avoid France to be partly flooded by Katrina. That's what I call looking forward!

Wednesday, September 21, 2005

Bernard, le gars jamais en retard

En fait le blog il faut s'en occuper un minimum sinon ça sert plus à rien que les gens viennent sauf ici.


En fait on trouve toujours du temps pour tout, c'est une question d'organisation et de motivation. Exemple, je me lève à 6h30, comme ça j'ai le temps de prendre le temps de me réveiller, de faire tout ce qu'on doit faire le matin, et même de me connecter une petite heure sur internet pour voir ce qui s'est passé dans le monde depuis la veille, pour voir si par hasard quelque ami m'aurait écrit, toutes ces choses, puis j'ai le temps de partir en vélo à l'IUFM, le coeur léger et le mollet hardi, fin prêt pour une toute nouvelle journée. Journée qui sera forcément merveilleuse puisque je vais accroitre mon savoir.

Le paragraphe précédent est un exemple type d'idéalisme béat. Parce que dans la réalité évidemment, tout concours à me faire perdre mon temps. Et je dis "je" mais je pourrais presque me risquer à généraliser n'est-ce pas? Alors voilà, comment perdre son temps: demander un accès internet, attendre de l'obtenir, rappeler pour voir pourquoi rien ne se passe, attendre, se réjouir que ça marche. Et puis se réjouir vite surtout parce que le surlendemain ça ne marche plus. Et ainsi passer 30 minutes à 34 cts d'euros la minute avec un jeune homme à l'accent français improbable, qui vous lit un document que j'imagine intitulé "que répondre à un client quand tout ce que vous lui demandez de paramétrer était déjà paramétré correctement et que la connection est toujours refusée, sachant que le client sus-mentionné est en train de perdre son calme et se lance dans une série d'invectives que je ne comprends pas puisque je n'ai quitté le Pakistan qu'hier matin pour venir travailler en France dans la belle entreprise Wanadoo et que les cours de français ne débutent que demain". Ou quelque chose comme ça.
En tout cas, pour la petite histoire, passé un délai de 30 minutes la hotline wanadoo se coupe automatiquement, problème résolu ou pas.
Imaginez le jeune homme (pourtant calme et sympa d'habitude, je sais, je me connais bien) en train d'insulter un combiné téléphonique qui ne lui renvoie que des Tût Tût Tût.

Mais il ne faut jamais désespérer du genre humain. Les pakistanais sont consciencieux. Le mien m'a rappelé pour finir de me lire sa fiche explicative. J'ai rien compris mais c'était sympa de sa part. J'ai rien compris et ça me navre vu que j'ai donné des cours de FLE aussi.
Enfin ça c'était il y a longtemps, quand j'étais jeune et idéaliste. (l'an passé) Depuis je suis devenu fonctionnaire. Et ce que ça a de bien c'est que dans ce milieu je ne suis pas celui qui se plaint le plus. C'est une pratique acceptée et encouragée. D'ailleurs il semble qu'on fait grève dans 15 jours. Oui, c'est comme ça. C'est que je cherche à m'intégrer, je fais comme les anciens de la maison nous disent... C'est important l'intégration, parlez-en à mon gentil pakistanais.
Au fait, à la fin le bon pakistanais m'a dit d'appeler le 1013 parce que ce n'était plus de son ressort. Mon problème n'était pas le sien. Une bonne leçon de solidarité... Bon, évidemment je ne lui en veut pas personnellement, d'autant que le pauvre, après mon problème il avait encore sûrement 7 heures de boulot chez un marchand de kebab à Barbès et 6 heures de service en tant que taxi. Si, ça se peut ça! Et même s'il est arrivé la veille seulement en France.
Dans une autre vie, je suis allé à Paris pour un entretien d'embauche, sorti de la gare je monte dans le premier taxi,
"Rue jesaisplusquoi s'il vous plait.
- ok! C'est où?
- béheu... je sais pas moi, c'est pas vous le chauffeur?
- Olaaa, si fallait connaître toutes les rues hein oh?!! Bon, c'est où qu'il veut aller, je vais aller demander à Bernard là-bas et je reviens."
Bref.
Sinon le 1013, c'est une jeune femme charmante avec une voix douce mais qui ne peut rien faire pour moi.
"Vous pouvez peut-être demander à Bernard? il sait peut être lui.
- Bah, vous connaissez Bernard? Il est parti. Comment ça se fait que vous connaissez Bernard?"
Bref.
Sinon le problème s'est miraculeusement résolu tout seul. Si je croyais en Dieu au moins je saurais qui remercier. Là le doute m'habite.


Among the basics about blogging: try to post regularly or it's useless to tell people to come sauf ici. In fact time is no excuse, we can always find time for everything, it's just a matter of organisation.
For example, I wake up at 6:30 so I have plenty of time to come back to life and I can even spend an hour or so on the net, reading news, emails and stuff. Then I grab my bike and ride happily to school for a new day of pure pleasure for I will learn things.
That paragraph represents my life as it can't be though. For there is always some kind of bug. Let's see, how to waste time? Well try to get an access to the internet for example. Here, dear fellow english-readers, in the french part I decribe all the pain I endured with that evil hotline I had to call. Freaky. But I won't translate for two reasons: you would lose respect in France, and I'm tired because it's already 0:42 at the time I'm typing. Sorry about that. But remember, I get up at 6:30 tomorrow morning. I can just promise I won't do this too often.

Thursday, September 15, 2005

Seb Strikes Back

Me revoilà! Wow! Ca faisait deux semaines que je n'avais plus accès à internet! Ca m'a semblé une éternité!
Je n'arrive pas à me souvenir comment était la vie avant internet... c'est un peu bizarre d'ailleurs. J'ai 30 ans alors je ne suis pas de ces ados nés avec un clavier entre les mains; et je ne peux pas vraiment passer pour un technomaniaque. Et pourtant il semble évident que je ne peux plus vivre sans: je suis perdu si je ne fais pas la lecture quotidienne d'une dizaine de journaux en ligne, je ne sais plus acheter un livre autrement qu'avec Amazon, je ne sais plus comment trouver un numéro de téléphone ou une adresse sans internet, et c'est évidemment la même chose pour ce qui est de rester en contact avec les gens.
En tout cas me revoilà, les cours ont débuté il y a 15 jours et je reviendrai dessus plus tard, pour le moment il me faut un peu de temps pour parametrer cet ordinateur, pour télécharger quelques applications, et il y a aussi deux ou trois livres que j'aimerais avoir lu avant le weekend.
Alors en gros le message du jour c'est que tout va bien.

Here I am!! Wow! I had no access to the internet for the past 2 weeks! It seems like it's been ages!
I don't remember how life was before the internet... it's kind of weird you know. I'm 30, I'm not a teenager born with a keyboard in his hands; I can't even pretend i'm some kind of techno-freak... and still it seems I can't live without it. I'm lost if I can't read a dozen of online newspapers every day, I can't buy a book other than on Amazon, I don't know either how to find a phone number or a street, not to mention keeping in touch with people...
So here I'm back. Classes started two weeks ago. I'll have to tell you about it but at the moment I'm busy setting up my new computer, downloading some programs, and there are a few books I'd like to read before the weekend.
Basically, the message for today is that Everything is fine with me!
Thanks you.